Découvrez « Au Panthéon ! Une installation de JR »
Publié le 5 juin 2014

© JR

Depuis le 4 juin, l’installation de JR #AuPanthéon est désormais ouverte au public.

Nous vous attendons nombreux pour venir visiter le Panthéon et découvrir l’œuvre à l’extérieur et à l’intérieur du monument !

Merci encore à tous celles et ceux qui ont prêté leur sourire pour la composition de l’œuvre.

Informations pratiques :
L’installation intérieure est visible jusqu’au 5 octobre 2014.
L’installation extérieure est visible durant toute la durée des travaux de restauration du dôme et du tambour du Panthéon (courant 2016).
Adresse : Place du Panthéon 75005 Paris
Tarif : droit d’entrée du monument sans majoration (détails et horaires d’ouverture sur http://pantheon.monuments-nationaux.fr) – Gratuit pour les moins de 26 ans.

 
L’installation de l’oeuvre de JR prend forme au Panthéon !
Publié le 23 mai 2014

© Didier Plowy / Centre des monuments nationaux

L’installation de l’oeuvre « Au Panthéon ! » de l’artiste JR, a commencé lundi 12 mai.

Près de 4000 portraits occuperont à la fois le pourtour du dôme mais également certaines parties à l’intérieur du monument, comme peuvent déjà le constater les visiteurs.

A noter : le Panthéon est maintenu ouvert pendant tous les travaux de pose qui s’effectueront progressivement jusqu’à la veille de l’inauguration prévue le 3 juin.

Les visiteurs pourront découvrir l’œuvre dans son intégralité dès le 4 juin.

Encore un peu de patience...

 
Merci !
Publié le 31 mars 2014

Grâce à vous et votre enthousiasme, nous avons récolté :

  • plus de 2500 portraits lors de l’itinérance du camion photographique de JR dans neuf monuments nationaux ;
  • plus de 1300 portraits via le site internet.

Un grand merci à tous ! L’heure est maintenant à la création pour l’artiste JR.

L’œuvre sera inaugurée le 3 juin 2014 au Panthéon. Vous pourrez découvrir l’installation « Au Panthéon ! » dans son ensemble (intérieur et extérieur) dès le lendemain.

 
Rendez-vous au Panthéon (étape 8/8)
Publié le 28 mars 2014
Le samedi 29 mars, ne manquez pas la dernière étape de l’itinérance du projet au Panthéon !

© Guillaume de Roquemaurel / Centre des monuments nationaux

Venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR sur le parvis de 10h à 20h (horaires sous réserves).

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 20h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://pantheon.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Rendez-vous à l'hôtel de Béthune-Sully, à Paris (étape surprise)
Publié le 25 mars 2014
Le jeudi 27 mars, ne manquez pas l’étape surprise de l’itinérance du projet à l’hôtel de Béthune-Sully, au cœur de Paris !

© Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux

De 13h30 à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR.

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://sully.monuments-nationaux.fr/fr/

 
L’hôtel de Sully, entre cour et jardin
Publié le 25 mars 2014

© Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux

La construction

L’hôtel de Sully s’élève sur les fonds d’une ancienne demeure médiévale, l’hôtel de La Moufle, qui devint plus tard l’hôtel de Baillet. Vers 1630, la rue Saint-Antoine, voie la plus large de Paris, est déjà presque entièrement bâtie, malgré sa situation excentrée et l’ombre de la Bastille, qui la borne à l’Est : au-delà, c’est la campagne, la route vers Melun.

Un hôtel à la Française

Conçu en 1625 et achevé en 1630, le nouvel édifice combine des formules traditionnelles et quelques innovations. Fidèles à la silhouette à la française, les corps de logis sont couverts chacun de combles droits à croupes, avec lucarnes de pierre, hautes cheminées et épis de faîtage en plomb. Le riche décor sculpté des façades est d’inspiration Renaissance (têtes de femme, bouillons de feuilles, linges pendants), avec l’alternance classique des frontons courbes et triangulaires.

Un monument national

Crée en 1914, sous le nom de Caisse nationale des monuments historiques, cet établissement public a pour vocation de gérer, de faire connaître et de mettre en valeur des monuments sou sites appartenant à l’Etat et ouverts à la visite. L’hôtel de Béthune-Sully lui est affecté depuis 1974. En 2000 l’établissement s’est vu rebaptisé Centre des monuments nationaux. Depuis 2007, il est de plus chargé de la conservation, de la restauration et de l’entretien des monuments.

Toutes les informations pratiques du monument sur : http://sully.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Rendez-vous à la Villa Savoye à Poissy (étape 7/8)
Publié le 22 mars 2014
Le mercredi 26 mars, ne manquez pas la septième étape de l’itinérance du projet à la Villa Savoye !

© ADAGP-FLC / © 11H45 / Centre des monuments nationaux

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://villa-savoye.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Villa Savoye, un manifeste de l’architecture moderne
Publié le 22 mars 2014

© FLC-ADAGP / © 11H45 / Centre des monuments nationaux

Le fruit de longues recherches

D’origine suisse, Charles-Édouard Jeanneret (1887-1965), dit Le Corbusier, s’installe à Paris en 1917 et rompt avec l’académisme architectural. Il exprime ses idées novatrices en matière d’urbanisme et d’architecture dans la revue L’Esprit nouveau qu’il fonde en 1920 avec le peintre Amédée Ozenfant et Paul Dermée, ainsi qu’en participant aux Ciam, congrès initiés en 1928.

Construite de 1928 à 1931, la villa, maison de week-end de la famille Savoye, est baptisée « les Heures Claires ». Cette « boîte en l’air » est l’aboutissement des recherches formelles de l’architecte et de la mise en œuvre des cinq points de l’architecture nouvelle.

La sauvegarde

Pendant la guerre, la villa, occupée par les Allemands puis par les Alliés, est très endommagée. En 1958, la Ville de Poissy achète la propriété aux Savoye pour construire un lycée, puis la cède à l’État en 1962. La prise de conscience de la dimension universelle de la villa aboutit à sa restauration de 1963 à 1997. Elle fut classée monument historique du vivant de son créateur en 1965.

Les 5 points de l’architecture moderne

Ils sont formulés par Le Corbusier en 1927 pour théoriser les principes fondamentaux du Mouvement moderne.

  • Les pilotis : en utilisant les pilotis, Le Corbusier fait de sa construction une « boîte en l’air » dont le soubassement se fond dans l’herbe environnante.
  • Les toits-jardins : la toiture plate devient terrasse accessible et peut être plantée. Le bâtiment se détache nettement sur le ciel par sa ligne horizontale.
  • Le plan libre : grâce au béton armé, la maison est libérée des murs porteurs et séparatifs. Les poteaux portent les planchers et l’agencement du plan est libre. Des cloisons légères suffisent à séparer les espaces.
  • La façade libre : les façades étant indépendantes de la structure porteuse, elles se posent librement sur les pilotis. Leur composition est dictée par les vues depuis l’intérieur.
  • La fenêtre en longueur : non porteuses, les façades peuvent être percées largement par de longues fenêtres qui apportent lumière et transparence, deux qualités chères au Mouvement moderne.

Toutes les informations pratiques du monument sur : http://villa-savoye.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Rendez-vous au Palais du Tau à Reims (étape 6/8)
Publié le 19 mars 2014
Le samedi 22 mars, ne manquez pas la sixième étape de l’itinérance du projet au palais du Tau à Reims !

© David Bordes / Centre des monuments nationaux

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://palais-tau.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Palais du Tau à Reims, résidence archiépiscopale et royale
Publié le 19 mars 2014

© David Bordes / Centre des monuments nationaux

Etroitement lié à l'histoire de France, le palais du Tau, ancien palais archiépiscopal dont l'appellation correspond à sa forme en T (tau en grec), présente au public l'un des plus importants trésor historique de France, le trésor de la cathédrale de Reims, ainsi que les tentures de tapisseries et la sculpture médiévale déposée de la cathédrale, témoins de la richesse exceptionnelle de cette cathédrale unique où étaient couronnés les rois de France. C'est en ce palais que résidaient les rois pour leur couronnement et c'est aussi de là que partait le cortège royal et que se déroulait le fameux festin après le sacre dans la grande salle du Banquet.

Le trésor historique présente le célèbre « calice » en or qui servait à la communion des rois de France lors du sacre ainsi que le nouveau reliquaire créé par l'orfèvre Cahier à l'occasion du sacre de Charles X et les restes de la « Sainte Ampoule » utilisée pour les sacres depuis le baptême de Clovis ; les cadeaux des rois de France à l'occasion de leur couronnement qui ont appartenu au trésor de la Couronne ainsi que le « Talisman de Charlemagne » constituent les objets phares de cet ensemble unique.

Les dix-sept magnifiques tapisseries de la cathédrale représentant des scènes de la vie de la Vierge constituent l'un des ensembles les plus complets datant du début du XVe siècle de grandes tentures de tapisseries des chœurs de France.

Le palais du Tau est inscrit, avec la cathédrale de Reims, sur la liste du Patrimoine Mondial de L’Humanité de l'UNESCO.

Toutes les informations pratiques du monument sur : http://palais-tau.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Bilan à mi-parcours !
Publié le 18 mars 2014

Le projet « Au Panthéon ! » arrive à la moitié de son itinérance : le camion photographique de l’artiste JR a déjà parcouru 1700 kilomètres, visité 4 monuments et reçu 1500 portraits.

Cette semaine, le camion prend la route des Tours de La Rochelle mercredi puis du Palais du Tau de Reims samedi. Restez connectés !

 
Rendez-vous à La Rochelle (étape 5/8)
Publié le 15 mars 2014
Le mercredi 19 mars, ne manquez pas la cinquième étape de l’itinérance aux tours de La Rochelle !

© Didier Plowy / Centre des monuments nationaux

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://la-rochelle.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Les tours de La Rochelle, fortifications maritimes
Publié le 15 mars 2014

© Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux

Une ville autonome

Successivement possession française et anglaise, la ville de La Rochelle négocie son autonomie entre les deux royaumes. En 1372, sous le règne de Charles V, la ville devient définitivement française. Un grand programme de fortification renforce la défense du port, avec notamment la restructuration des tours Saint-Nicolas et de la Chaîne. Ces deux tours deviennent le symbole de l’alliance retrouvée avec le roi de France.

Des tours épargnées

La Rochelle, capitale des protestants entre 1568 et 1628, s’attire les foudres du roi de France qui remet en cause l’autonomie de la ville. Le Grand Siège (1627-1628), conduit par le cardinal de Richelieu, soumet La Rochelle à l’autorité de Louis XIII. Le roi ordonne la destruction des fortifications. Seules les tours sont épargnées.

La tour Saint-Nicolas et la tour de la Chaîne constituent la majestueuse porte d’entrée du Vieux-Port, qui a tenu pendant dix siècles la fonction de verrou défensif du front de mer de la ville. Véritables demeures palatiales et donjons urbains, elles sont le symbole d’une ville forte de ses privilèges et de sa richesse.

La tour de la Lanterne, phare le plus ancien de la côte atlantique puis prison de la Marine Royale et des troupes coloniales, renferme plus de 600 graffitis gravés par des détenus durant 3 siècles.

En 1879, elles sont classées monument historique et connaissent ensuite plusieurs campagnes de restauration.

Toutes les informations pratiques du monument sur : http://la-rochelle.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Rendez-vous à Carnac (étape 4/8)
Publié le 12 mars 2014
Le samedi 15 mars, ne manquez pas la quatrième étape de l’itinérance du projet aux alignements mégalithiques de Carnac !

© Pierre Converset / Centre des monuments nationaux

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://carnac.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Sites mégalithiques de Carnac, un site néolithique exceptionnel
Publié le 12 mars 2014

© Pierre Converset / Centre des monuments nationaux

Des mégalithes vieux de 6 000 ans

Les alignements de Carnac furent érigés au néolithique, entre le Ve et le IIIe millénaire avant J.-C., par des communautés sédentarisées qui pratiquaient l’élevage et l’agriculture. Ces constructions de pierre, associant files de menhirs et enceintes, sont imbriquées dans un paysage mégalithique constitué de menhirs isolés, de tombes individuelles (tertres) et collectives (dolmens).

De la croyance à la science

Légionnaires romains pétrifiés d’après la légende de saint Cornély ou pierres mystérieuses dans les croyances locales, les mégalithes de Carnac ont aussi été considérés comme des temples celtes par les érudits du début du XIXe siècle. L’approche scientifique de Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, amène l’État à mener, à partir de 1830, une politique d’acquisition et de préservation des mégalithes. Durant le XXe siècle, le site bénéficie de restaurations et d’aménagements qui permettent aujourd’hui de mieux comprendre les constructeurs du néolithique.

Architecture sacrée et funéraire

L’architecture mégalithique peut se scinder en deux grandes familles :

- Les sépultures individuelles ou collectives qui, au-delà de leur fonction funéraire, peuvent être considérées, par leur monumentalité, comme des marqueurs de territoire, voire comme des emblèmes de l’identité collective du groupe bâtisseur.

- Les pierres dressées qui demeurent encore mystérieuses. Plusieurs interprétations ont été avancées, sans convaincre. Aujourd’hui, les spécialistes penchent pour des « marqueurs » de sites privilégiés voire sacralisés.

Hypothèse du « temple néolithique »

Les caractères communs des grands alignements de la région de Carnac laissent penser qu’il pourrait s’agir de lieux de cérémonie. Les files matérialiseraient des allées convergeant vers les enceintes qui occupent des positions privilégiées (en hauteur) et qui viennent conclure l’ensemble mégalithique. L’association d’un espace processionnel ouvert (les files de menhirs) et d’un espace cultuel fermé (l’enceinte) dessinerait alors le plan des plus anciens « temples » conservés de l’histoire de l’humanité.

Toutes les informations pratiques du monument sur : http://carnac.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Bilan de la première semaine
Publié le 11 mars 2014

Une semaine d'itinérance, 800 kilomètres parcourus et 764 portraits collectés pour « Au Panthéon ! ». Impressionnant ! Merci à tous !

 
Rendez-vous à Angers (étape 3/8)
Publié le 8 mars 2014
Le mercredi 12 mars, ne manquez pas la troisième étape de l’itinérance au château d’Angers !

© Caroline Rose / Centre des monuments nationaux

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR : rendez-vous à l’intérieur de l’enceinte, près du logis du Roi.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://angers.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Le château d’Angers, une forteresse royale
Publié le 8 mars 2014

© Caroline Rose / Centre des monuments nationaux

Forteresse et résidence fastueuse

Construit sur les ordres de Saint-Louis à partir de 1232, l’édifice surplombe la Maine qui lui sert de défense naturelle. Les premières traces d’occupation attestent de la présence humaine sur le promontoire rocheux dès 4500 av. JC. Au IXe siècle, la menace des Normands amène le premier comte d’Anjou à s’y installer. Trois siècles plus tard, lorsque la puissante dynastie des Plantagenêt règne sur l’Anjou, c’est un véritable palais qui y est bâti. Au XIIIe siècle, la régente Blanche de Castille fait édifier la forteresse pour y concentrer les troupes royales. Aux XIVe et XVe siècles, les ducs d’Anjou, Louis Ier, Louis II et le roi René, princes éclairés et amateurs d’art, mènent une vie de cour brillante à l’abri de la forteresse.

Enceinte militaire et prison

À la fin de XVIe siècle, en pleine guerres de Religion, un gouverneur, Donadieu de Puycharic, représentant le roi Henri III (1574-1589), fait araser les toits et des remparts et adapte ainsi la forteresse aux progrès de l’artillerie. Jusqu’en 1856, la forteresse est lieu d’enfermement et devient prison départementale. Fouquet, arrêté à Nantes par d’Artagnan en 1661, est enfermé au château d’Angers, défini par Louis XIV comme une véritable Bastille. Les cachots sont aujourd’hui ouverts à la visite.

La Tenture de l’Apocalypse

Louis Ier d’Anjou commande, en 1372, la « Tenture de l’Apocalypse » œuvre majeure de l’art tissé médiéval, exposée au château depuis 1954. Cette tapisserie illustre l’Apocalypse de saint Jean ou « Livre des Révélations », le dernier texte du Nouveau Testament.

Des jardins insoupçonnés

Depuis l’extérieur, les nombreux jardins et la vigne s’établissent comme une délicate surprise au cœur de l’enceinte médiévale.

Toutes les informations pratiques du monument sur : http://angers.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Rendez-vous à Carcassonne (étape 2/8)
Publié le 6 mars 2014
Le samedi 8 mars, ne manquez pas la deuxième étape de l’itinérance du projet à la cité de Carcassonne !

© CIM Productions / Centre des monuments nationaux

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur : http://carcassonne.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Château et remparts de la cité de Carcassonne, une restauration exemplaire
Publié le 6 mars 2014
2 500 ans d’histoire

Le site, habité depuis l’Antiquité, est protégé au Bas-Empire par une enceinte gallo-romaine. Mais celle-ci n’empêchera pas les Wisigoths, Sarrasins et Francs de prendre tour à tour possession des lieux.

© CIM Productions / Centre des monuments nationaux

De l’indépendance à l’annexion

La dynastie des Trencavel compte au XIIe siècle parmi les familles les plus puissantes du Midi. Le pape Innocent III appelle en 1208 à la croisade contre l’hérésie cathare. Carcassonne assiégée capitule le 15 août 1209. En 1226, la vicomté de Carcassonne est rattachée au domaine royal et devient sénéchaussée. La ville prend dès lors l’aspect de forteresse qu’elle offre encore aujourd’hui.

Redécouverte et restauration

L’annexion du Roussillon au royaume de France en 1659 marque le déclin de la cité de Carcassonne qui est délaissée au profit de la ville basse (bastide Saint-Louis). Au début du XIXe siècle, la garnison militaire peine à assurer l’entretien des fortifications. Les remparts servent de carrières de pierre et se délabrent progressivement.

Au XIXe siècle, des érudits carcassonnais se mobilisent et trouvent un soutien national dès 1835 auprès de Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques. En 1844, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) est chargé par l’État de sa restauration. Il entreprend l’étude complète des fortifications. La cité, identifiée comme le plus bel exemple d’architecture militaire médiévale devient alors un des plus grands chantiers de restauration en Europe.

Aujourd’hui, cet ensemble architectural exceptionnel, est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO.

Toutes les informations pratiques sur le monument sur : http://carcassonne.monuments-nationaux.fr/fr/

 
Basilique cathédrale de Saint-Denis, nécropole des rois de France
Publié le 3 mars 2014
Une abbaye royale

La basilique s’élève sur l’emplacement d’un cimetière gallo-romain qui abrite la sépulture de saint Denis, considéré comme le premier évêque de Paris, martyrisé vers 250. Lieu de pèlerinage, elle est construite au Ve siècle ; Dagobert, au VIIe siècle, en est le bienfaiteur. Pépin le Bref s’y fait sacrer roi en 754. Elle deviendra l’une des abbayes bénédictines les plus puissantes du Moyen Âge. La plupart des rois et reines de France y sont enterrés dès le VIe siècle.

© DR / Centre des monuments nationaux

Naissance de l’art gothique

Au XIIe siècle, l’abbé de Saint-Denis, Suger, est un personnage politique influent. Il fait de l’abbaye un chef-d’œuvre de ce que l’on nommera le premier art gothique. Il reconstruit l’édifice selon de nouvelles techniques architecturales, rose et voûte sur croisée d’ogives, entre autres, permettant d’inonder l’édifice de lumière colorée. Au XIIIe siècle, sous le règne de Saint Louis, de nouveaux travaux donnent à la basilique son aspect actuel. Mais les guerres et la Révolution précipitent le déclin de l’abbaye.

Restaurée au XIXe siècle, notamment par Viollet-le-Duc, elle devient cathédrale en 1966 à la création du Diocèse de Seine-Saint-Denis.

Des liens étroits avec la monarchie

À la faveur du culte très populaire de saint Denis, la basilique a su très tôt lier son destin à celui de la royauté. Elle devint la nécropole privilégiée des souverains français, et chaque nouvelle dynastie perpétua cette tradition pour affirmer sa légitimité.

42 rois, 32 reines, 63 princes et princesses et 10 grands du royaume y furent enterrés ; Napoléon Ier lui-même voulut en faire une nécropole impériale. Dagobert est le premier roi à y avoir été enterré. Mais c’est à partir de Hugues Capet que les souverains y furent systématiquement inhumés, à quelques exceptions près.

Un art funéraire exceptionnel

La basilique abrite aujourd’hui plus de 70 gisants et tombeaux, une collection unique en Europe. Elle permet d’apprécier l’évolution de l’art funéraire, des gisants du XIIe siècle, sculptés les yeux ouverts, aux grandes compositions de la Renaissance, associant la mort à l’espoir de la résurrection.

 
Premier rendez-vous à Saint-Denis (étape 1/8)
Publié le 25 février 2014
Le mercredi 5 mars, ne manquez pas la première étape de l’itinérance du projet à la Basilique cathédrale de Saint-Denis !

De 13h à 19h (horaires sous réserves), venez vous faire photographier gratuitement dans le camion photographique de l’artiste JR devant le parvis.

Dans la mesure du possible, vous pourrez ensuite coller votre portrait aux abords du monument (dans un espace dédié indiqué sur place) et participer à une œuvre monumentale ouverte à tous !

À noter

En cas de forte affluence, l’organisation se réserve le droit de fermer l’accès au camion photographique avant 19h00.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer jusqu’au monument, vous pouvez participer au projet en envoyant votre portrait photo via la rubrique Participez.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur saint-denis.monuments-nationaux.fr.

 
Le Panthéon, une restauration historique
Publié le 25 février 2014

Depuis de nombreuses années, le Panthéon présente des désordres qui résultent essentiellement de la poussée des grands arcs et localement de l’oxydation des éléments métalliques dont le gonflement fait éclater la pierre. Le phénomène d’oxydation est dû à un défaut d’étanchéité.

Un des plus grands chantiers en Europe

S’échelonnant sur une dizaine d’années, la campagne de restauration concernera successivement les parties hautes, le péristyle, les intérieurs de l’édifice, les parements extérieurs et enfin les sols extérieurs, pour rendre au Panthéon l’exceptionnel rayonnement qui fut le sien dans le paysage monumental parisien. Ce chantier, qui résoudra de façon pérenne les problèmes structurels de l’édifice, est l’un des plus grands chantiers de restauration en Europe.

L’installation des échafaudages, une prouesse technique

La phase de préparation de chantier est exceptionnelle, car elle implique des installations particulièrement lourdes.

Un échafaudage monumental, véritable prouesse technique, a été élaboré autour du dôme sans peser sur l’édifice. Ce dôme, visible de tout Paris, sera bâché pendant la 1ère phase des travaux, de début 2014 à fin 2015. Le CMN profite ainsi de la pose de cette bâche pour valoriser le monument et incarner les valeurs du Panthéon.

C’est pourquoi, pour la première fois, une bâche de chantier devient le support d’une création artistique.

Les étapes du chantier

Les étapes devraient être (sous réserves) :

  • Étape 1 : le dôme et le tambour / à partir de 2013
  • Étape 2 : le péristyle / à partir de 2015
  • Étape 3 : les voûtes, supports et murs intérieurs / à partir de 2017
  • Étape 4 : les parements extérieurs / à partir de 2020
  • Étape 5 : les sols de l’enclos extérieur / à partir de 2022

Seront également réalisés des travaux d’amélioration des conditions de travail des agents et de mise en accessibilité du monument pour les publics handicapés notamment avec l’installation d’un ascenseur.

L’ensemble des travaux est mené par le Centre des monuments nationaux.

 
Le Panthéon, une histoire à rebondissement
Publié le 25 février 2014
À l’origine, c’est une église

L’église Sainte-Geneviève, construite selon la volonté de Louis XV, au centre de Paris entre 1764 et 1790.

Sous la Révolution française, elle devient Panthéon

Le 4 avril 1791, l’Assemblée constituante décide de la transformer en Panthéon. La crypte y accueillera désormais les sépultures des grands hommes de la nation. Après Voltaire et Rousseau, ce sont les grands serviteurs de l’Etat, proches de Napoléon, qui y seront inhumés au début du XIXe siècle. Depuis 1885, année de la mort de Victor Hugo, y reposent ceux qui ont mérité de la patrie par leur engagement citoyen ou leur défense des valeurs républicaines, tels Victor Schoelcher, Jean Moulin, Marie Curie et Alexandre Dumas.

Le bâtiment

Construit par l’architecte Soufflot, le monument est une manifestation du style néoclassique, très marqué par l’influence de l’Antiquité (fronton, plan en croix grecque, colonnes corinthiennes).

Les toiles marouflées, datant d’une époque où le lieu était redevenu une église (deuxième moitié du XIXe siècle), présentent des figures monarchiques et religieuses de l’histoire de France. Elles sont l’œuvre de douze peintres de formation principalement académique, presque tous habitués des commandes officielles.

Enfin la présence du pendule de Foucault est à noter. Cette expérience scientifique installée par Foucault lui-même en 1851 est constituée d’une sphère métallique de 47 kg suspendue à un fil de 67 mètres. Elle démontre la rotation de la terre sur elle-même. En raison du grand chantier de restauration actuel, le pendule de Foucault a été déposé pour deux ans.

Le grand chantier de restauration

Le Centre des monuments nationaux (CMN), qui conserve, restaure et ouvre à la visite ce monument, entreprend un chantier de restauration d’envergure afin d’assurer la transmission aux générations futures de ce lieu emblématique de la mémoire nationale.

Depuis de nombreuses années, le Panthéon présente des désordres qui résultent essentiellement de la poussée des grands arcs et localement de l’oxydation des éléments métalliques dont le gonflement fait éclater la pierre. Le phénomène d’oxydation est du à un défaut d’étanchéité.

S’échelonnant sur une dizaine d’années, la campagne de restauration concernera successivement les parties hautes, le péristyle, les intérieurs de l’édifice, les parements extérieurs et enfin les sols extérieurs, pour rendre au Panthéon l’exceptionnel rayonnement qui fut le sien dans le paysage monumental parisien. Ce chantier, qui résoudra de façon pérenne les problèmes structurels de l’édifice, est l’un des plus grands chantiers de restauration en Europe.

Le Panthéon reste ouvert pendant les travaux.
Attention, le pendule de Foucault a été déposé et n’est plus visible.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur http://pantheon.monuments-nationaux.fr.